Glossaire




rochechinard Assomoir :

  Ouverture généralement percée au-dessus d'une porte, permettant le jet de projectile verticalement sur les assaillants.


Il reste les traces d'un conduit juste au dessus de la porte menant au logis.



rochechinard Barbacane :

  Le terme barbacane désignait pendant le Moyen Âge un ouvrage de fortification avancé qui protégeait la porte et qui permettait à la garnison d’une forteresse de se réunir sur un point saillant à couvert.


Des hauts murs qui protégeaient la barbane, il ne reste que ceux de la porte.
Un chemin de ronde devait entouré celle-ci.




rochechinard Bossage :

  Parement de pierre formant une bosse plus ou moins saillante par rapport à ses arêtes.


Les bossages sont encore bien visibles que ce soient sur la tour à canons ou le logis.



rochechinard rochechinard Bouche à feu :

  Ouverture percée dans les murs des tours permettant le tir des "premiers" canons, couleuvrines etc


Coté intérieur, nous pouvons voir la forme caractéristique de l'ouverture permetant une visée.
Coté extérieur, les sorties des bouches à canons ont des angles différents verticalement et horizontalement permétant ainsi de convrir tout l'espace.




rochechinard Chapelle :

  Lieu consacré au culte dans une demeure particulière ou dans l’enceinte du château fort.Il est aussi appelé oratoire dans ce cas-là.


Rien ne subsiste de visible mais elle pourrait se située à l'extrémité du promontoire à gauche(voir l'essai de reconstitution du château au XVIe siècle; dessin de C.Chambon)



rochechinard rochechinard Colombier :

  L’intérieur du colombier, espace imparti aux pigeons, est divisé en nichoirs appelés boulins. Chaque boulin est le logement d’un couple de pigeons.
Ces boulins peuvent être en pierre, brique ou torchis et installés lors de la construction du colombier. C’est le nombre de boulins qui indique la capacité du pigeonnier.
L’élevage de pigeons se développe au Moyen Âge car la viande était un luxe et les fiantes servaient d'angrais.
A partir du XiX le terme pigeonnier est le plus souvent utilisé pour désigné un colombier.


Il y a premier colombier en haut de l'escalier de la tour à canons.
Il y a second colombier plus récent dans le donjon aménagé à la place d'un passage du second niveau vers l'extérieur.



rochechinard Corbeau :
  Elément encastré en saillie sur un mur pour supporter un encorbellement. Les corbeaux étaient soit en bois, soit en pierre (appelés alors consoles)


Un premier corbeau est encore visible sur la tour à canons au bout du couloir et devait supporter une échauguette.
Un second corbeau de défense existait sur le donjon au dessus de la porte d'après d'anciens documents (voir dessin Diodore Rahoult) mais il ne subsiste rien.
Les autres corbeaux se trouvent sur le logis pour supporter les latrines




rochechinard Couleuvrines :

  La couleuvrine, qui désigne à l'origine un canon à main ancêtre de l'arquebuse et du mousquet, est une petite pièce d'artillerie à canon long de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance qui tire des boulets (de pierre ou de métal). Les projectiles sont tirés avec une vitesse à la bouche élevée, ce qui leur confère une trajectoire allongée et une portée appréciable.

La forme caractéristique des bouches à canons montre que c'est biens ce type d'arme qui étaient utilisées.
Il en existe des modèles portables par un soldat mais aussi des modàles plus imposants sur affuts fixes ou réglables.




rochechinard Cousièges :

  Cousiège ou Banquette : Un coussiège (du latin culcita, « coussin » et sedes, « siège ») est un banc ménagé dans l'embrasure d'une fenêtre par un ressaut de la baie. Forme courante dans les constructions médiévales, il s'agit le plus souvent d'une banquette en pierre, intégrée à la maçonnerie, revêtue de bois, de coussins. Les embrasures étroites sont pourvues d'un coussiège unique tandis que les larges baies peuvent recevoir des coussièges doubles se faisant face.


simple ou double, les ouvertures du donjon sont équipées de coussièges.



rochechinard Créneaux :

  (du latin crena, entaille) - Ouverture pratiquée dans le parapet défensif.


Les Créneaux sur la tour à canons sont encore visibles, ceux devant se trouvés sur le donjon ont disparus.



rochechinard Donjon :

  (du latin dominus, tour du seigneur) - Tour maîtresse d'un château fort médiéval.


Le donjon occupe la largeur de l'éperon rocheu et protège le logis.



rochechinard Echauguette :
  Guérite placée en surplomb sur une muraille fortifiée ou une tour.
(photo 1 : château : )


Seule la présence des corbeaux au dessus des entrées nous indique que ce type de défense à été utilisé.



rochechinard Fenêtre à meneaux :
  Un meneau est un élément structural vertical en pierre de taille, bois ou fer qui divise la baie d’une fenêtre.
L'objectif principal du meneau est d'être un soutien structurel à un arc ou linteau au-dessus de cette ouverture.


Il ne subsiste qu'une seule fenêtre à meneaux dans le corps de logis



rochechinard hourds :

  («hurdel», du Francisque «hurd», voulant dire «palissade»). Galerie de bois établie en surplomb autour du sommet des murs ou de tours d’un château fort.


Des trous dans la partie inférieures du mur laissent penser que le passage était protégé par des hourds.
Ce passage permétait d'accéder du premier étage du donjon à la tour à canon.




rochechinard Latrines :

  les « latrines à encorbellement » placées en surplomb du vide. Faciles à mettre en œuvre donc moins onéreuses, elles sont sous forme de guérites en bois, de simples bretèches aménagées ou de logettes en pierre rectangulaires accolées à un mur et reposant sur des corbeaux.


Deux corbeaux supportants les latrines sont visibles sur le mur extérieur du logis au dessus du vide.



rochechinard Logis :

  Lieu d’habitation qui sert à héberger le seigneur et sa famille de même que les chevaliers les plus fidèles. Le logis est constitué par les cuisines, la grande salle où le seigneur reçoit ses hôtes, les chambres, l’oratoire qui permet d’honorer ses devoirs envers l’Eglise et l’étuve qui est une salle voûtée dans laquelle les châtelains prenaient des bains chauds.


L'épaisseur moindres des murs, la dimension des ouvertures, l'absence de bouches à canons prouvent que cette construction était bien le lieu d'habitation du seigneur.



rochechinard Pont levis :

  Pont-levis à chaines sans flèche est une variante du pont-levis à flèches et à chaines que l'on retrouve le plus souvent. Les contrepoids sont suspendus en arrière des longrines du tablier, facilitant le relèvement de celui-ci au moment de la manœuvre du treuil.

Sans être clairement mentionné sur aucun document le trou au dessus de la porte du donjon laisse penser qu'il existait un système de relevage d'une partie de la passerelle ne laissant que les deux poutres pour traverser.





rochechinard Poterne :

  Une poterne est une petite porte qui était intégrée aux murailles d'une fortification, de façon discrète et qui permettait aux habitants du château de sortir ou rentrer à l’insu de l'assiégeant.


Il y a une ouverture dans la tour à canon qui peut faire penser à une poterne sachant que le chemin ne passait pas autour du château comme aujourd'hui.